Les erreurs à éviter entre 20 et 30 ans
Luc 14:28-32
« Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ?
Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. »
Alors que nous étudions les erreurs les plus fréquentes que font les gens de 20 à 30 ans, je réalise que celle-ci est l’une des plus communes, surtout pour ceux qui ont l’esprit d’entrepreneur.
C’est l’idée de commencer quelque chose sans trop calculer les coûts et les demandes du projet.
Je parlais justement avec une jeune femme récemment qui m’expliquait vouloir lancer un produit sur internet dans les prochaines semaines. Je lui ai alors posé des questions de base : as-tu pensé à ceci, as-tu prévu cela ? Plus je posais des questions, plus son visage semblait se décomposer en tristesse.
Je lui ai expliqué qu’elle ferait probablement mieux de remettre à plus tard son lancement. Elle avait de la difficulté à accepter cette évidence, car elle voulait tellement respecter la date qu’elle s’était imposée.
Je lui ai dit : « préfères-tu un échec en respectant ton échéance, ou une réussite un peu plus tard ? »
Beaucoup de soucis représentent la récolte d’individus qui se lancent à l’aventure dans des projets entrepreneuriaux, des études, des créations artistiques, des ministères ou la réalisation de rêves.
On ne calcule pas les coûts réels de ce que l’on veut faire. Quand je parle de coût, je ne parle pas uniquement de finances. Je parle d’heures de travail, de l’énergie qui sera sollicitée, des ressources qui seront nécessaires, des échéances réalisables et des personnes qui seront impliquées en n’oubliant pas les imprévus, les obstacles et les difficultés qui surviendront peut-être en cours de route.
Erreur classique : commencer quelque chose que nous n’avons pas la capacité de terminer.
Je dis souvent : « ça coûte toujours plus cher que prévu, c’est toujours plus long et toujours plus compliqué que prévu. »
As-tu déjà entendu l’expression :
« Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? »
J’ai vécu ça récemment en achetant une formation d’un entrepreneur aux États-Unis. Il a fait une méga publicité présentant un contenu captivant. Étant intéressé, j’ai acheté la formation et j’étais censé recevoir une vidéo tous les jours. J’ai reçu quelques vidéos et plus rien ensuite.
J’ai contacté l’organisation en question qui m’a appris que les vidéos n’étaient pas encore enregistrées et que je devrais les recevoir d’ici peu. Depuis, je reçois au compte de goutte les vidéos dont la qualité est faible. Il est évident que c’est fait sous pression. Mon respect pour cette organisation est descendu au niveau le plus bas.
Ils ont vendu un produit sans calculer leur capacité à livrer la marchandise à leur client. Ceci est très mauvais pour leur réputation et pour la suite.
Quelqu’un aurait dû se poser ces questions : « c’est un beau projet, mais avons-nous la capacité en ce moment de le faire ? »/« Pourquoi ne pas enregistrer la formation, et la proposer ensuite à nos clients ? »
Erreur classique : commencer quelque chose que nous n’avons pas la capacité de terminer. Les problèmes qui suivent sont souvent : critiques, stress au sein de l’équipe, déceptions, endettement, conflits internes, etc. Voilà les conséquences fréquentes de ceux qui ne calculent pas avant de démarrer.
Désormais, démarque-toi des autres. Ne te précipite pas à commencer quelque chose que tu n’as pas pris le temps de bien estimer. Tu iras possiblement moins vite que la foule autour de toi, mais ta durée dans le temps, la qualité de ta vie et de tes relations seront assurément supérieures aux autres.
On a demandé à Albert Einstein, ce qu’il ferait s’il n’avait qu’une heure pour régler un problème majeur qui pourrait détruire l’humanité. Il a répondu : « Je prendrais 90 % de cette heure à analyser et essayer de comprendre le problème et 10 % à le régler. »
Évite de nombreux soucis, simplement en réfléchissant plus avant de commencer quelque chose.
